Table ronde à la Faculté de droit civil : « Quels enjeux juridiques des logiciels de surveillance d’examen ? ». Rapport réalisé pour le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada.

Commissariat à la protection de la vie privée. Programme des contributions.

Au cours de la pandémie COVID-19, la majorité des cours et examens se sont tenus en ligne. La plupart des universités canadiennes se sont dotées de logiciels de surveillance d’examens dits « proctor », tels que par exemple Respondus Monitor, ProctorExam, Examity, ProctorU et Proctorio. Le blocage de l’ordinateur ou, plus communément, l’activation de la caméra, parfois associée à un système de reconnaissance faciale, permet de visualiser les étudiant.es au moment de leur examen.

Si on comprend la volonté des universités et enseignant.es de garantir l’intégrité académique, ces outils soulèvent toutefois des risques éthiques, sociaux et juridiques qui justifient une analyse critique approfondie. En particulier, les principales craintes portent sur l’atteinte potentielle à la vie privée des étudiant.es et sur la collecte massive de renseignements personnels par des entreprises privées majoritairement situées aux États-Unis.

Ce contenu a été mis à jour le 22 octobre 2022 à 3 h 29 min.

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